Béziers : la justice donne (encore) tord à Ménard sur la crèche de Noël en mairie



Robert Ménard, maire de Béziers en conférence à Toulouse. Pablo Tupin-Noriega (Wikimedia France)

Dans un arrêt en date du 25 avril 2024, la cour administrative d’appel de Toulouse a condamné la ville de Béziers à propos de la crèche de la nativité installé en mairie en décembre 2020. L’association la Libre Pensée, qui milite pour le respect de la loi de séparation des églises et de l’État, crie victoire

Décidément, Robert Ménard, maire d’extrême-droite de Béziers, enchaîne les revers. Après avoir été entendu par la police en début de semaine pour avoir refusé de marier un couple franco-algérien et vu défiler 3 000 personnes contre sa politique dans les rues de sa ville, le voilà de nouveau condamné par la justice administrative au sujet de sa crèche de Noël en mairie.

En effet, dans un arrêt en date du 25 avril 2024, la cour administrative d’appel (CAA) de Toulouse vient à nouveau de condamner la ville de Béziers. Déjà, dans son arrêt du 13 avril 2023, la CAA de Toulouse avait « annulé la décision de la commune de Béziers d’installer une crèche de Noël en décembre 2020 » dans l’hôtel de ville pour la septième fois, en méconnaissance assumée de l’article 28 de la loi de 1905 qui met en place la séparation des Églises et de l’État.

Nouvelle décision ce jeudi 25 avril : la CAA de Toulouse a « rejeté pour irrecevabilité » une requête du maire tentant d’utiliser une demande de rectification d’erreur matérielle pour revenir sur la question d’ordre juridique, alors même que Robert Ménard avait renoncé à se pourvoir en cassation.

Une “victoire” pour l’association la Libre Pensée, à l’origine de la procédure, autant sur le maire de Béziers que sur l’ancien préfet de l’Hérault Hugues Moutouh : “C’est oublier que le Préfet, à l’époque, n’avait pas voulu intervenir, renonçant à son contrôle de…

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Auteur: Elian Barascud