Bifurquer vers un emploi écolo, un chemin semé d'embûches

Lyon (Rhône), correspondance

Cécile a fait un burn out dans son cabinet de conseil en ingénierie. David ne supportait plus la dissonance cognitive entre ses voyages d’affaires en avion et son écoanxiété croissante. Caroline a vu sa société éditrice de logiciels rachetée par un fonds d’investissement américain. Autant de déclics qui les ont mis en quête d’un métier plus adapté aux urgences climatiques et sociales.

Mais cette démarche a tout du chemin de croix. Où se former ? Quelles compétences acquérir ? Par qui se faire recruter ? Plus de 300 personnes sont venues chercher des réponses lundi 13 mai à l’hôtel de la Métropole de Lyon, où se tenait la troisième édition de la journée de la transition professionnelle écologique et solidaire.

Identifier où l’on se sent à sa place

L’événement a été orchestré par l’Institut Transitions, un organisme de formation qui aide ceux qui souhaitent bifurquer. Au milieu de ces échanges avec des recruteurs et des organismes d’accompagnement, ainsi que des témoignages sur les métiers de l’économie circulaire, l’agriculture durable et l’écoconception, des affichettes proposent des offres d’emploi en CDI dans les environs : « Coordination opérationnel, Vrac, Vénissieux », « Développeur web, Épices Énergie, Lyon 6 », « Responsable d’équipe pour le reconditionnement informatique, Ecodair, Rillieux-la-Pape ».

Ancien communicant politique désillusionné par son passage dans le cabinet d’un maire, Lucas soupire : « J’ai déjà vu la plupart de ces offres sur les réseaux pro. » Lui-même n’a décroché que cinq entretiens dans l’économie sociale et solidaire (ESS) en deux ans, malgré une veille constante.

Devant un auditoire studieux, la coordinatrice générale de l’Institut Transitions, Fanny Viry, pose les jalons à emprunter pour ceux qui, comme Lucas, peinent à bifurquer. Première étape, examiner son parcours pour…

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Auteur: Moran Kerinec