Big Pharma et ses influenceurs ! — Claude JANVIER

« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». Jean de la Fontaine. Extrait de la fable, « Les Animaux malades de la peste. 1678 ».

L’Ozempic est un antidiabétique. Son concepteur, le laboratoire Danois Novo Nordisk, aimerait bien le hisser en haut du podium des jeux du même nom ou presque. Sa substance active est la Sémaglutide. Des « influenceurs » dans les réseaux sociaux n’hésitent pas à vanter ses mérites pour la perte de poids.

En effet outre-atlantique, l’Ozempic est utilisé comme coupe-faim et conseillé comme tel. Sa communication virale – terme à la mode – finit par provoquer des tensions d’approvisionnement pour les patients diabétiques.

Le laboratoire Danois Novo Nordisk figure à la 6e place des entreprises pharmaceutiques dans le monde en termes de valeur marché. Il est spécialisé dans les traitements contre le diabète, mais aussi dans l’hémostase, l’hormone de croissance, les traitements hormonaux et l’obésité.

La Sémaglutide permet donc de soigner le Diabète de type 2. Jusque-là, tout va bien, mais elle permet aussi de maigrir, car elle coupe la faim. Elle permet donc de réduire la glycémie, le poids corporel et la masse grasse. Capricieuse molécule…

Comme trop souvent, dès que l’on creuse un peu, ça sent le gaz. Dans un article de « Trust my Science du 8 juin 2021 », ayant pour titre : « Un traitement contre le surpoids et l’obésité ultra-efficace approuvé par la FDA », le traitement miraculeux coûte une « blinde »,1300 $ par mois, et les effets secondaires sont des nausées, des diarrhées et des douleurs abdominales.

Toujours dans le même article, il est écrit : « Novo Nordisk est aussi l’un des trois principaux fournisseurs mondiaux d’insuline, dont le prix a été multiplié par trois ces dix dernières années aux États-Unis, sans raison objective, passant de 230 dollars en 2010 à 730 dollars par mois aujourd’hui ! À tel point que des millions de diabétiques américains ne peuvent plus se soigner »

Toujours aussi sympathique les labos. Décidément, il n’y en pas un pour racheter l’autre.

Mais revenons aux influenceurs des Réseaux Sociaux. Le Quotidien du Pharmacien du 1er décembre 2022 consacre deux pages à ce sujet. Article de David Paitraud, ayant pour titre : “ Ozempic : le jeu dangereux des influenceurs ”.

Extraits : « Depuis plusieurs mois, les propriétés coupe-faim de l’antidiabétique Ozempic (Sémaglutide) font l’objet d’une communication virale, et son détournement à des fins amaigrissantes…

La suite est à lire sur: www.legrandsoir.info
Auteur: Claude JANVIER Le grand soir