Bill Gates, entre fausse générosité et méritocratie en carton

Bill Gates, qui fut longtemps l’homme le plus fortuné du monde, est souvent présenté par les libéraux comme un modèle de réussite et de méritocratie. Il faut dire que le fondateur de Microsoft a su se bâtir une belle réputation grâce à sa prétendue générosité et sa philanthropie. Un portrait flatteur pourtant bien plus simpliste que la réalité.

Le richissime Américain s’inscrit dans la droite ligne de ces grandes personnalités régulièrement vantées par les défenseurs du capitalisme. Il est l’épouvantail du « quand on veut on peut » et alimente l’idée que tout le monde peut rêver d’être milliardaire.

Un bateau de Bill Gates. Source : Flickr

Élevé dans l’opulence de la haute bourgeoisie

Comme dans l’immense majorité des cas, Bill Gates n’est pas parti de rien. C’est même un euphémisme. Son père était en effet un très riche avocat d’affaires à la tête de l’un des cent cabinets les plus puissants d’Amérique. Quant à sa mère, elle était professeur d’université, mais aussi issue d’une famille d’importants banquiers.

Autant dire que le jeune Bill n’a jamais eu la moindre idée de ce que signifiaient des difficultés financières. Il a d’ailleurs reçu une éducation de grande qualité en étant scolarisé au lycée privé de Lakeside à Seattle, l’un des établissements les plus chers de la région. C’est ici qu’il a eu l’opportunité de découvrir l’informatique.

Il entre ensuite dans l’une des plus prestigieuses universités du monde : celle d’Harvard. À l’époque, il faut débourser pas moins de la moitié du salaire annuel d’un Américain moyen pour pouvoir intégrer cette faculté. Pas un problème pour ses riches parents. À tel point que Bill Gates se permet de luxe d’abandonner ses études au bout de deux ans, avant même d’avoir été diplômé.

Le théâtre de l’Université de Harvard. Source : Wikicommons

Le contrat en or grâce à maman

Après avoir…

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Auteur: Simon Verdiere