Biologie du coup de soleil : un « aléa estival » aux conséquences potentiellement lourdes

On sous-estime en permanence l’importance de notre peau. Support de nos interactions sociales, organe du toucher, clef de notre thermorégulation, première barrière protectrice contre les attaques extérieures (chimiques, pathogènes, UV) et contre la déshydratation… Les services qu’elle nous rend sont légion, et la moindre de ses atteintes est à considérer avec sérieux. Notamment l’une des plus courantes, aux effets sous-estimés eux aussi : le coup de soleil.

Pour comprendre toutes les conséquences de ces rougeurs douloureuses, revenons à la biologie de notre peau – sa structure, mais aussi les effets des rayonnements reçus.

Une peau, trois compartiments

Notre peau est constituée de trois compartiments, dont le plus externe est l’épiderme. Celui-ci est constitué de plusieurs couches de cellules superposées où s’insère plusieurs types d’« annexes », comme les glandes sébacées, responsables de la sécrétion de sébum (une substance huileuse constituée de lipides) et les follicules pileux qui produisent les poils et les cheveux. Ses cellules principales sont les kératinocytes et de mélanocytes, qui sont responsables de la protection vis-à-vis des ultraviolets (UV) grâce à la production d’un pigment, la mélanine.

Le second compartiment de la peau est le derme. Ce tissu est situé sous l’épiderme, qu’il soutient. C’est le derme qui assure l’élasticité cutanée. Il comprend de nombreux types cellulaires comme des fibroblastes (des cellules de soutien), des cellules immunitaires, des vaisseaux sanguins et des terminaisons nerveuses ;

Enfin, l’hypoderme et le compartiment de la peau le plus profond. Très vascularisé, il est essentiellement composé de cellules de stockage des graisses, les adipocytes, qui régissent la thermorégulation.

Épiderme, derme et hypoderme constituent la peau.
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Auteur: Soline Estrach, Chargée de recherche, Inserm