Blouses blanches, pompiers et Gilets Jaunes unis contre le Pass sanitaire

Le septième « acte » des manifs anti-pass a marqué un tournant dans la mobilisation montpelliéraine, ce samedi 28 août. Sous une chaleur qui rappelle que l’été n’est pas encore fini, les manifestants étaient encore nombreux (9500 selon la Préfecture, un chiffre qui pour une fois nous semble exagéré à la hausse). Mieux, le discours s’est affiné. Exit le leader Christophe Derouch et la Ligue du Midi, qui avaient mené la manif’ il y a deux semaines.

Cette fois, « nous allons donner la parole au personnel médical », prévient Franck, premier à prendre le micro, sous les applaudissements de la foule. Les blouses blanches du CHU portaient un brassard blanc, « pour la paix ». Les pompiers, tenus par leur devoir de réserve, n’ont pas pris la parole, mais les accompagnaient bien en tête de cortège, tout comme les Gilets Jaunes, qu’ils soient de Gignac ou de Près-d’Arènes.

« On est tous ici pour notre liberté, nos droits, notre pays et nos enfants. Peu importe, vaccinés ou pas, on s’en fout », prévient une manifestante. Nico, qui lui succède au micro, travaille au CHU depuis 21 ans. « Aujourd’hui, on veut me mettre à la porte. Je ne sais pas comment je vais nourrir mes enfants demain, et ça me fait mal au cœur. Il y a deux semaines, j’ai remplacé un collègue qui venait de se faire vacciner et s’est mis en arrêt maladie. Et ça fait plusieurs fois. Ça me fait de la peine pour eux. Ils ont cédé sous une pression dégueulasse. »

La porte-parole des Gilets Jaunes de Gignac dénonce elle aussi la pédagogie macronienne : « Le Pass sanitaire est la suite de toute une série de lois liberticides. Nous sommes là pour la liberté, pour les libertés publiques. Le vrai problème qu’on a aujourd’hui, c’est la solidarité, c’est le braquage des services publics, des fonds publics. Le départ, c’est justice sociale, justice fiscale, justice climatique. Le reste en découle. »

Alors que la rentrée approche (les enseignants annoncent déjà une mobilisation lundi devant le Rectorat), l’accent a aussi été mis sur les écoliers. « Une idée nous fédère : celle de protéger nos enfants », lance Antoine. Beaucoup de parents appréhendent la rentrée. « Hier, nous sommes allés au Rectorat, témoigne Rico. Nos peurs se sont confirmées. Ce sont des tracts à l’école, des vaccinodromes, des bus qui seront mis en place. L’école devient la propagande du gouvernement et on ne laissera jamais faire ça à nos enfants. On ne touchera pas à nos enfants. »

Cette…

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Auteur: Matt