L’Ile-de-France et Paris compte un nombre de demandes HLM record, avec respectivement plus de 836 000 demandes dans la région parisienne et 187 000 demandes dans la capitale. Les personnes n’ayant reçu aucune proposition de logement social après un délai d’attente anormalement long ou qui sont sans logement, menacées d’expulsion, occupant un logement impropre à l’habitation sont aussi de plus en plus nombreuses : près de 80 000 en Ile-de-France et 31 000 à Paris. On les appelle les « prioritaires DALO ».
« La crise du logement s’aggrave comme jamais, conséquence de la spéculation encouragée par les politique d’urbanisme et du logement, qui ont soutenu la flambée des loyers et de l’immobilier », dénonce l’association Droit au logement (DAL). Celle ci redoute aussi les conséquences sociales des Jeux olympiques à Paris : le nombre de locataires congédiés est en hausse dans la région franciliennes ces derniers mois.
Les personnes prioritaires qui auraient dû, selon la loi, être relogées en urgence, ont installé un campement permanent sur la place de la Bastille à Paris depuis dimanche 2 juin. Parmi elles figurent « des familles et personnes sans-abri, ou entassées dans des hébergements précaires dans des hôtels, chez des tiers, des marchands de sommeil, ou en instance d’expulsion sans relogement », explique le DAL. Les personnes du campement prévoient de se déplacer régulièrement les prochains jours dans des lieux publics symboliques de la capitale, jusqu’à l’obtention de garanties de relogement.
Aggravation de la crise du logement
« Non content d’avoir criminalisé les locataires expulsables et les sans-abri occupant un immeuble vide pour se mettre à l’abri, le député Renaissance Guillaume Kasbarian, devenu…
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Auteur: Rédaction