Bonne nouvelle ! les nappes phréatiques sont en hausse !

Pendant près de deux mois, la France a été soumise à un courant océanique perturbé qui a apporté des précipitations abondantes. On peut noter 508 mm à Limoges, 511 mm à Grenoble, 535 mm à Bordeaux ou encore 598 mm à Annecy.

En Montagne, les cumuls ont été encore plus exceptionnels, avec 1263 mm au Falgoux (Cantal), 1105 mm au Mont-Dore (Puy-de-Dôme), 1052 mm à Vallorcine (Haute-Savoie), 1040 mm à Sewen (Haut-Rhin), 1001 mm à Mijoux (Ain).

En revanche, il a peu plu sur la côte méditerranéenne, entre le Roussillon et le littoral héraultais, ainsi que sur l’Est de la Corse.

14 % des nappes étaient supérieures aux normales en octobre, pour 48 % en novembre. Près d’un tiers des nappes du pays affichent des niveaux nettement excédentaires (hauts à très hauts).

Géographiquement, l’état des nappes est très contrasté. Les niveaux sont très favorables sur les nappes réactives (sensibles à l’absence de pluies, elles se remplissent vite mais se vident rapidement) des deux tiers nord et du sud-ouest. En Sarthe et à l’est du Maine-et-Loire, l’amélioration est nette : après des années de déficit de précipitations, les nappes sont enfin rechargées.

En raison de la faible pluviométrie sur certaines territoires, les niveaux restent sous les normales sur les nappes de Corse, du pourtour méditerranéen, de la plaine de la Limagne, du couloir Rhône-Saône, du sud de l’Alsace et du Bassin parisien.

Au niveau du bassin parisien, les nappes se remplissent très lentement du fait d’un cheminement labyrinthique.

Il n’a particulièrement pas assez plu au niveau du pourtour méditerranéen, sur lequel les pluies sont insuffisantes depuis deux ans. Les sols en ce début d’automne sont toujours assez secs, ce qui pourrait ne pas suffire pour relever les niveaux.

Serge Zaka, docteur en agroclimatologie, a commenté : « La meilleure nouvelle depuis des mois ! Après un an et demi de sècheresse des nappes phréatiques…

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Auteur: Maïté Debove