Plusieurs mois de « concertations » et un décret publié le 31 mars ne suffisent pas à éteindre la contestation d’une réforme jugée inégalitaire et injuste. Remise en question dans les théâtres occupés, mise à l’agenda des mobilisations du 23 avril et 1er mai, elle sera également contestée devant le Conseil d’État, même par la CFDT. Et en prime, l’Unedic n’en finit pas de donner des arguments à ses détracteurs, alors que son application est programmée au 1er juillet.
Grèves et manifestations
Culture contre chômage
Une centaine de lieux culturels sont toujours occupés en France pour demander le retrait de la réforme de l’assurance chômage et la mobilisation se structure peu à peu. Après le début des « Vendredi de la colère », des rendez-vous locaux hebdomadaires dont chaque occupation a pu s’emparer pour effectuer des actions, une grande manifestation contre la réforme de l’assurance chômage est organisée le 23 avril à Paris à l’initiative de la CGT. Nul doute qu’elle trouvera également ses déclinaisons locales.
Un 1er mai dans la rue
Contrairement à 2020 et son premier confinement, le 1er mai 2021 se passera dans la rue et non sur les réseaux sociaux. À Paris comme en province. Les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires se sont mis d’accord nationalement sur un appel commun centré autour des droits sociaux et des libertés. Parmi les nombreux points mis en avant, la question du retrait de la réforme de l’assurance chômage.
À Paris, les territoriaux toujours mobilisés
Mardi 13 avril, au moins un millier de territoriaux de la ville de Paris ont défilé entre Bercy et l’Hôtel de Ville, pour une nouvelle manifestation contre la perte de 8 jours de congés liée à la loi de transformation de la fonction publique. Une partie des agents du nettoyage entamait ce jour-là un mouvement de grève reconductible autour de revendications supplémentaires portant sur des embauches. Une nouvelle mobilisation devrait avoir lieu à Paris au mois de mai, alors que des agents territoriaux d’autres villes se mobilisent depuis quelques semaines à Nantes, Toulouse ou Lorient, contre le passage aux 1607 heures annuel.
Nantes : une semaine de grève à la La Poste
Les salariés de La Poste ont fait massivement grève durant toute la semaine, à Nantes et dans plusieurs autres villes du département. Ils dénoncent la suppression de tournées, qui entraînent l’éviction d’intérimaires qui espéraient être titularisées et augmente la charge de…
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Auteur: La rédaction