Bové, Cohn-Bendit : « L'accord des Verts avec La France insoumise est une escroquerie » — Maxime VIVAS

C’est une leçon que je n’ai jamais oubliée. J’ai testé le truc plusieurs fois. C’est un gain de temps terrible : en moins de deux, mon interlocuteur est nu.

Dans un article intitulé « Cuba – José Bové savate le tiers monde » publié le 14 mars 2007 sur Le Grand Soir, j’ai ainsi déshabillé José Bové et je l’ai montré (il y a 15 ans !) tel qu’on le découvre aujourd’hui quand il s’acoquine avec Cohn-Bendit pour dénoncer l’accord historique de la « Nouvelle Union populaire écologique et sociale » (NUPES).

En deux mots : José Bové s’est rendu à Cuba du 3 au 7 septembre 2001 pour participer au Forum mondial sur la souveraineté alimentaire, avec 400 participants du monde entier à l’appel de Via Campesina.

Le 25 Septembre 2003, lors de l’émission « 100 minutes pour convaincre », sur France 2, interrogé sur Cuba par Bernard Kouchner, José Bové esquive en répondant (de mémoire) : « J’ai été expulsé de Cuba par Castro pour avoir dit des choses qui lui déplaisaient ».Cette expulsion, José Bové lui-même l’ignorait une seconde avant de l’inventer pour la télé.Le 3 mars 2007 à 14 heures, dans l’émission « chez F.O.G. » sur France 5, Bové s’entend reprocher son « utopie communiste », par Jean-Pierre Jouyet, énarque, ancien directeur de cabinet de Jospin. Réponse textuelle de Joseph : « Je suis un des rares à avoir pu me rendre à Cuba pour critiquer Fidel Castro ; ça m’a été reproché, et j’en ai été chassé ».

Peu après, j’étais à La Havane et j’ai rencontré Marie-Dominique Bertuccioli, une journaliste française qui avait couvert le forum pour Radio Havane Cuba. Des cris d’indignation lui sortent des tripes et du coeur quand je lui rapporte les propos de Bové. Son témoignage est le suivant : pendant la visite de Bové, du 3 au 7 septembre 2001, aucune déclaration anti-cubaine de Bové, au contraire, comme on va le voir, aucun départ anticipé ou forcé.

J’ai alors fait une enquête et j’ai réuni de nombreuses et irréfutables preuves qui attestent que Bové, qui nourrissait de vagues ambitions présidentielles, a menti. Loin d’avoir critiqué Fidel Castro, il lui a léché les bottes en public et il a fait l’éloge de Cuba au micro de Radio Havane Cuba avant de repartir pénardos, tranquillou Gilou pour Paris.

Pour info complémentaire, les revues Silence (N° 341 du 12 décembre 2006) et Décroissance (N° 33 de septembre 2006), le quotidien Le Monde (du 26 juin 2006) nous apprennent que José Bové est conseillé par…

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Auteur: Maxime VIVAS Le grand soir