De la ZAD aux Gilets Jaunes, la cabane est une manière de prolonger l’élan collectif et d’ancrer un combat dans un lieu, dans le temps, mais aussi dans la vie quotidienne. Si bien qu’il est possible de retracer, au travers de ces constructions rudimentaires, la longue histoire d’une quête d’harmonie avec la nature qui nous entoure, d’une vision critique de la société de consommation et de contrôle, ainsi que de l’espérance de rapports libérés des chaînes qui nous contraignent au quotidien.
Qu’elle soit synonyme de l’enfance, d’un retour à la nature ou bien de formes de précarité, la cabane est une jonction à de nombreux imaginaires. Sans chercher à en faire un objet d’étude scientifique et complet, cet article propose une divagation, une généalogie politique de cette forme d’habitat. Si certaines personnes ont choisi de se retirer dans des cabanes pour mieux s’opposer à la société de leur époque, nous pouvons aussi remarquer que les grandes contestations de ces dernières années ont remis au goût du jour ce type de construction, afin de renforcer la lutte et la cohésion. De la Zad aux Gilets Jaunes, c’est une manière de prolonger l’élan collectif et d’ancrer un combat dans un lieu, dans le temps, mais aussi dans la vie quotidienne. Si bien qu’il est possible de retracer, au travers de ces constructions simplistes, une longue histoire de la recherche d’harmonie avec la nature qui nous entoure, d’une vision critique de la société de consommation et de contrôle, ainsi que de l’espérance de rapports émancipés et libérés des chaînes qui nous contraignent au quotidien.
Depuis longtemps, des architectes théorisent le fait que la cabane a été la première maison de l’humain.e. Vitruve (architecte romain du 1er siècle av. J.-C.) imagine que le feu a permis aux humain.e.s de se rassembler et d’habiter ensemble, et qu’ils et elles ont construit un premier abri par nécessité, par…
La suite est à lire sur: lundi.am
Auteur: dev