Brexit : « Aujourd’hui, 62% voteraient non », rappelle cet ancien eurodéputé britannique

La température se réchauffe des deux côtés de la Manche, au sens propre mais aussi au figuré ! Emmanuel Macron va effectuer une visite d’Etat de trois jours au Royaume-Uni, après celle du roi Charles III, accueilli en France il y a deux ans. De son côté, l’Union européenne a scellé le 19 mai dernier un accord important avec le gouvernement britannique du Premier ministre travailliste Keir Starmer sur plusieurs sujets : la défense, le commerce, la pêche mais aussi la mobilité des jeunes. Un accord-cadre qui symbolise ce rapprochement entre Londres et Bruxelles, 5 ans après l’application du Brexit.

Quand Donald Trump accélère le rapprochement entre britanniques et européens

Sur le plan sécuritaire, cette convergence de vues entre Britanniques et Européens, s’est accélérée avec le désengagement américain en Ukraine décidé par Donald Trump. Keir Starmer a rejoint ses homologues français, allemand et polonais pour prendre la tête de la Coalition des volontaires, une trentaine de pays qui ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine, et leur volonté de garantir à long-terme la sécurité du territoire européen.

« Nous, les Britanniques, avons la même inquiétude que l’Union européenne, sur le désengagement américain en Ukraine. Qu’on le veuille ou non, nous sommes interdépendants et devons être solidaires », explique Richard Corbett, ancien eurodéputé britannique social-démocrate, membre du parti travailliste au pouvoir au…

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Auteur: Alexandre Poussart