Briser le silence sur la santé des femmes : le cas du SOPK

“Réarmement démographique”. Si notre président n’était pas si obsédé par ce champ lexical militaire, le terme pourrait presque faire sourire. Sous prétexte de lutter contre l’infertilité – on s’interroge sur ses vraies velléités –, il est légitime de penser que ces gouvernements successifs portent surtout une volonté de contrôler la population, et en particulier le corps des femmes. Car les causes de l’infertilité sont multiples et complexes. Parmi elles, le syndrome des ovaires polykystiques. C’est la première cause d’infertilité en France. Vous n’en avez peut-être que peu, voire pas entendu parler. On fait le point sur ce que c’est, les conséquences de cette pathologie, pourquoi elle est toujours si invisibilisée, et des pistes pour sortir de ce silence général.

Un syndrome largement méconnu qui concerne une personne menstruée sur sept

Décrit pour la première fois en 1935, le syndrome des ovaires polykystiques – ou syndrome de Stein-Leventhal – est une pathologie hormonale chronique et évolutive, dont la cause est inconnue, qui peut provoquer un déséquilibre hormonal : les femmes qui en sont atteintes ont un taux d’androgène beaucoup trop élevé par rapports aux normes biologiques. Ce déséquilibre hormonal entraîne un excès de follicules autour de l’ovaire, lesquels impliquent des cycles menstruels longs – voire très longs, parfois plus de 100 jours – et anovulatoires.

Décrit pour la première fois en 1935, le syndrome des ovaires polykystiques – ou syndrome de Stein-Leventhal – est une pathologie hormonale chronique et évolutive, dont la cause est inconnue, qui peut provoquer un déséquilibre hormonal

Le SOPK touche entre 8 et 13% des femmes “en âge de procréer” selon l’OMS, sans compter les femmes qui n’ont jamais été ou qui rencontrent des difficultés à être diagnostiquées. Ce dernier arrive souvent très tardivement, en moyenne au bout de 7 ans, et…

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Auteur: Adrien Pourageaud