Bruno Le Maire – Macron : malgré l’inflation, de nouveaux cadeaux aux patrons !

Nouveau numéro de l’instant Porcher. Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, analyser et décrypter avec tous ces discours qui gravitent autour de nous ou parfois l’on peut s’y perdre. Notre meilleure arme démocratique : connaître et comprendre.

Au programme de cette édition : 

L’inflation, la hausse des prix : ce n’est plus une menace mais la réalité. En avril 2022, les prix à la consommation augmentent de 4,8 % sur un an, et de 0,4% par rapport au mois précédent, nous apprend l’INSEE. On le remarque d’ailleurs directement dans nos rayons : les prix en euros des matières premières alimentaires augmentent de nouveau en avril (+5,1 % après +9,2 % en mars). Et tout ça n’a pas l’air d’être terminé. Selon les prévisions de l’Insee, les prix vont continuer à augmenter au second trimestre, et l’inflation devrait atteindre 5,4% au mois de juin. Elle aurait été bien plus importante, au-delà des 7% selon l’Insee, sans les mesures de boucliers énergétiques mises en place par le gouvernement.

Pour rappel, l’État a bloqué les prix du gaz, a plafonné la hausse des prix de l’électricité et a aidé à la pompe les Français écrit Europe 1. Je cite Europe 1 mais je peux vous citer aussi Médiapart qui a fait un gros dossier sur ce phénomène que je vous invite à aller consulter. Tous les médias en parlent évidemment c’est LE sujet, surtout à 2 semaines des législatives. La dépeche titre “Hausse des prix : les Français doivent se préparer au pire”. Selon le Fonds monétaire international, la hausse des prix pourrait atteindre 8,7 %. En France, les prix des distributeurs alimentaires pourraient provoquer une hausse des dépenses alimentaires annuelles de 224 euros par personne cette année rapporte La Dépêche.

Les causes de tout cela ? On parle de la guerre en Ukraine, du choc énergétique, de la politique sanitaire chinoise bref.

Autre conséquence : un PIB à 0% en variation trimestrielle au premier trimestre 2022. Est-ce grave ?

Bruno Le Maire reste à Bercy. Arrivé en 2017 au ministère de l’économie l’énarque qui a fait sa carrière à l’UMP puis LR avant de rejoindre Emmanuel Macron, est très clair pour ce nouveau quinquennat : continuer à baisser les impôts de production ainsi que les charges sur les salaires supérieurs à 2,5 Smic afin de “réindustraliser la France”. Deux impôts de production ont été baissés de 10 milliards d’euros par an depuis 2020, la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) et la CFE (cotisation foncière des…

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Auteur: Le Média