Le réveil est brutal dans les capitales européennes, depuis le ton conciliant adopté par Donald Trump envers la Russie de Vladimir Poutine. La crainte d’un désengagement américain dans le soutien à l’Ukraine, voire d’un retrait sur le flanc oriental de l’Otan, amène nombre de pays européens à interroger leur niveau de dépenses militaires. Plusieurs gouvernements se positionnent en faveur d’une accélération les investissements dans la défense, en particulier le Danemark, la Finlande ou encore la Pologne.
En France, Emmanuel Macron a également « sonné le tocsin » tout au long de cette semaine, qui s’est ouverte par un sommet européen à Paris lundi entre les principaux dirigeants européens. Après avoir consulté les chefs de partis à l’Élysée jeudi, le chef de l’État a ensuite répondu à des questions d’internautes, en direct sur les réseaux sociaux dans la soirée. Le chef des Armées a fait passer un message essentiel : il va falloir « dépenser davantage ». « J’ai la conviction qu’on rentre dans une ère nouvelle et elle va nous imposer des choix. Et donc on va devoir aussi revisiter nos choix, nos choix budgétaires, nos priorités nationales dans ce monde qui commence », a-t-il déclaré.
Son Premier ministre n’a pas dit autre chose ce matin, à la sortie d’une réunion avec les directeurs des administrations centrales. « On se croyait dans un univers en sécurité, et tout d’un coup, on est dans un…
Auteur: Guillaume Jacquot