Burn-out, pressions, perte de sens au travail : les salarié·es du social dans la rue


Photo du média partisan « Révolution Permanente Montpellier »

Les travailleurs et les travailleuses du social et du médico-social se sont mobilisé·es partout en France ce jeudi 3 décembre. À Montpellier, entre 150 et 200 personnes se sont rassemblées devant le conseil départemental de l’Hérault, à l’appel de la CGT, de la CFDT et de collectifs indépendants. Objectif : mettre en lumière le caractère vital de leurs missions. Ces salarié·es se sentent comme les invisibles et les oublié·es du secteur, exclu·es notamment du Ségur de la Santé.

« Le Ségur est humiliant pour notre secteur »

José Théron, délégué syndical de la CGT Action sociale, s’emporte : « Le Ségur de la Santé est humiliant pour les professionnels de notre secteur d’activité et ne répond pas aux revendications des gens sur le terrain. Certains n’ont toujours pas reçu la prime de risque covid. » Les accord du Ségur, signés en juillet, actent une revalorisation salariale de 183 euros net des professionnel·les des hôpitaux et des Ehpad, mais pas des professionnel·les de la protection de l’enfance, du handicap et de l’hébergement, entre autres.

À ce titre, la CGT revendique une augmentation de salaire de 300 euros nets par mois, l’embauche de personnels qualifiés à la hauteur des besoins ainsi que de jeunes en apprentissage, l’accès à des formations qualifiantes, la réduction du temps de travail à 32 heures par semaine et l’obtention par toutes et tous des primes covid.

Des pressions budgétaires et hiérarchiques

Loin de ne porter que sur leurs propres conditions de travail, la mobilisation de ces salarié·es du social et du médico-social dresse un état des lieux globalement alarmant. Le décalage est total entre leurs ambitions et la réalité de leurs interventions sociales, conditionnées par les coupes budgétaires et hiérarchiques.

Camille*, travailleuse du social auprès de…

Auteur: Le Poing
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