Si la question du burn-out a depuis longtemps envahi la sphère médiatique du fait de nombreux témoignages, notamment dans le sillage des questions de bien-être et de sens au travail, la question est de savoir si celle-ci concerne certaines cohortes démographiques en particulier.
Selon l’institut américain de sondage Gallup, sept millennials sur dix, à savoir les individus nés entre le début des années 80 et la fin des années 90, connaissent aujourd’hui un réel niveau de burn-out aux États-Unis, avec des variations suivant les personnes.
Au-delà de l’effet générationnel, comment identifier le burn-out, expliquer une telle incidence – et surtout comment faire pour inverser cette tendance ?
Qu’est-ce que le burn-out ?
Les burn-outs semblent créés par une surcharge du système nerveux, soit une psychopathologie identifiée au XIXe siècle pour décrire un stress excessif produit par le travail. Cette sursollicitation du système nerveux n’est pas le résultat d’un seul facteur mais le cumul de nombreux éléments qui, combinés ensemble, provoquent la saturation du système.
De manière évidente, le stress constitue l’un des facteurs les plus associés au burn-out, mais il ne peut pas être considéré comme la seule et unique cause. En fait, une quantité appropriée de stress dans l’environnement de travail peut être utile pour déclencher notre motivation, nous pousser à relever de nouveaux défis et améliorer notre performance.
En réalité, la particularité d’un burn-out réside dans son caractère chronique et subjectif. Ainsi, le burn-out se déclenche quand une personne ressent un écart considérable entre les efforts investis et les récompenses obtenues, donnant lieu à une sensation d’épuisement. De surcroît, on constate que toutes les générations ne sont pas à égalité devant ce phénomène ; le cas des millennials est bel et bien singulier, notamment par rapport à celui des
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Auteur: Fernanda Arreola, Dean of Faculty & Research, ESSCA School of Management