Alors que le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’engage dans une opération de communication consistant à demander aux préfets d’interdire les manifestations de « ultra droite », Rapports de Force revient sur le défilé néonazi du C9M (Comité 9 mai) à Paris, qui a fait couler beaucoup d’encre. Après la dissolution de mouvements identitaires d’extrême droite une partie des groupuscules qui ont pris leur suite reprennent la croix celtique comme logo et emblème. Une référence graphique directement liée au national-socialisme.
Le week-end dernier a été marqué par plusieurs événements liés à l’extrême droite. Suite au défilé du C9M et au concert de « rock aryen » qui a eu lieu le soir même à la salle municipale Simone Veil à Saint-Cyr-l’École (Yvelines), plusieurs journaux ont publié des enquêtes le lundi 8 mai, jour de la célébration de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Ces enquêtes révèlent notamment la présence de deux anciens trésoriers de Marine Le Pen, ainsi que de Paul-Alexis Husak, surnommé «Minhitler», tous liés au Rassemblement national, lors de la manifestation néonazie du C9M.
Le dimanche, ce sont les intégristes de Civitas qui ont défilé dans la ville en proférant des slogans archaïques anti-francs-maçons, aux relents antisémites. Cassandre Fristot, une ancienne membre du RN condamnée pour injure antisémite, a également participé à la manifestation.
Dans un tweet publié lundi, Sarah Kerrich-Bernard, Avocate au Barreau de Lille et conseillère régionale des Hauts-de-France, s’indigne à propos de la manifestation néonazi du C9M : « Le négationnisme est un trouble à l’ordre public. Le port d’insignes prohibés est un trouble à l’ordre public. La diffusion d’une idéologie raciste est un trouble à l’ordre public. Il était tout à fait possible, et souhaitable, d’interdire. Réveillez-vous !»
Un symbole de propagande nazi
Dans…
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Auteur: Ricardo Parreira
