Ça alors, les femmes au pouvoir sont aussi pires que les hommes ! — Dominique MUSELET

La convergence de la guerre en Ukraine et de l’arrivée au pouvoir de plusieurs représentantes de la classe dirigeante toutes plus bellicistes les unes que les autres provoque une forme de prise de conscience et de libération de la parole.

Deux articles sortent pratiquement en même temps sur le sujet. Femmes au pouvoir de Salvatore Bravo paru originellement sur le site italien Sinistra en Rete d’extrême gauche et sur le site Le Grand Soir en Français, et L’incroyable insignifiance du personnel politique français de WD paru sur le site Profession gendarme qui selon Libération « relaie fréquemment des thèses complotistes ou des fake news », vous êtes prévenus !

On nous avait juré, expliquent en substance ces deux auteurs que, si les femmes étaient au pouvoir, elles se conduiraient comme des anges, à la différence des hommes, connus pour leur nature perverse et agressive. Et patatras, que constate-t-on, maintenant que grâce à la parité de nombreuses femmes ont accédé aux plus hautes fonctions ? Eh bien, que « Les grands noms de cette gent féminine sont d’un bellicisme absolu. Une qui est prête à appuyer sur le bouton nucléaire, l’autre à abolir la liberté d’expression. La chef suprême de la commission européenne veut la guerre, et les autres, en France comme en Italie, courbent l’échine du poids de la soumission. Nous faisons abstraction des positionnements des femmes aux EU tant le délire va-t-en-guerre est à son comble. Pour des pacifistes, les femmes se posent là, sur le trône de la malveillance ! »

Finalement, donc, à l’usage, les femmes politiques ne vaudraient pas mieux que les hommes politiques… Ça alors !

Pour ce qui est des causes, WD se contente de dénoncer « la corruption et les prises d’intérêt frauduleux » de toute cette « clique politique » plus ou moins « maffieuse », mais Salvatore Bravo pousse plus loin la réflexion. À qui profite le crime, se demande-t-il ? Quelles sont les raisons de l’arrivée des femmes au pouvoir et de leur brutalité surprenante ? Elles sont de trois sortes, économiques, politiques et spirituelles.

Pour lui, « Les femmes au pouvoir sont le spot publicitaire du pouvoir néolibéral ». Il s’agit pour un pouvoir « profondément fasciste », au sens d’« autoritarisme hiérarchique et raciste », de dissimuler son entreprise de transformation des êtres humains en esclaves consentants d’oligarques tout puissants « derrière le voile de l’inclusion », du progressisme et du féminisme. La ploutocratie occidentale…

La suite est à lire sur: www.legrandsoir.info
Auteur: Dominique MUSELET Le grand soir