Dans le sourire du Congolais Lionel Mpasi, au moment de tirer un penalty décisif, brille la tranquillité d’un gardien qui s’est cassé les dents, au propre comme au figuré, au long d’une carrière tortueuse, avant de viser une place en demi-finale de la CAN, vendredi (21h00) à Abidjan.
« Quand je l’ai vu, le sourire aux lèvres, j’ai rigolé tout seul, j’étais sûr qu’il allait marquer », raconte à l’AFP son entraîneur à Rodez, Didier Santini, qui a suivi le 8e de finale devant sa télé en France.
Le gardien a marqué, en toute décontraction, le tir au but qui a qualifié la République Démocratique du Congo contre l’Égypte (1-1, 8 t.a.b. à 7).
Juste avant, il avait « marabouté » Mohamed Abou Gabal, le gardien égyptien, pourtant un spécialiste de l’exercice, qui a envoyé le sien sur le poteau.
« Je les tire à l’entraînement », a raconté Mpasi sur Canal Plus, « quand on se regarde avec +Gabaski+ (Abou Gabal, NDLR), je vois de la nervosité dans ses yeux, j’essaie de le sortir du contexte, après je tire… » Et la RDC file en quarts. Ce sera contre la Guinée.
« J’ai eu la sensation qu’il vivait un moment de bonheur, de plénitude, qu’il s’est dit: +Maintenant, pour moi, c’est et ce sera extra+ », reprend Santini.
« Il a bossé »
L’entraîneur rappelle la « carrière atypique » de Mpasi-Nzau, « qui a commencé toutes ses saisons comme remplaçant, en National comme en L2. Il était le même quand il ne jouait pas, n’en voulait à personne. Il a bossé et depuis un an et demi, il est titulaire. Il a atteint sa maturité à 27, 28 ans (il en a 29) ».
« Il a besoin de concurrent, à Rodez, on a un N.1 bis Sébastien Cibois, qui avait joué les six premiers matches de la saison dernière avec l’entraîneur de l’époque (Laurent Peyrelade, NDLR). Il sait ce que c’est de prendre le temps, d’être calme ».
Appelé chez les…
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