Publié initialement sur bureburebure.info.
2 brochures ont aussi été publiées rassemblant des textes de lutte contre la poubelle nucléaire au Canada :
Le Canada fait partie des 4 plus grands producteurs/exportateurs d’uranium dans le monde, bien que la production d’électricité sur place s’appuie bien plus sur l’hydraulique que sur le nucléaire (60 % contre 15 %). Le paysage nucléaire canadien comporte également 4 centrales encore en activité (deux à l’arrêt) pour un total de 19 réacteurs parmi lesquels Pickering-1, mis en service en 1971, est l’un des 3 plus anciens réacteurs actifs au monde. Aux dernières nouvelles, sa mise à l’arrêt était prévue pour 2024. Face à ce parc vieillissant, le Canada compte bien rejoindre la course mondiale pour la construction de ‘mini’-réacteurs nucléaires. Là-bas, comme en France, pour apaiser les craintes des habitantEs et des écologistes et aller de l’avant dans cet élan frénétique et mortifère, il leur faut affirmer avoir le contrôle de l’entièreté du processus. Leur solution pour les déchets, vous l’aurez deviné : l’enfouissement.
Sur le site de Chalk River, où se trouve depuis les années 1940 un laboratoire de recherche, il est prévu de construire un méga-dépotoire en faible profondeur (Near Surface Disposal Facility NSDF). Si celui-ci est construit il accueillera un million de mètres cube de déchets « faiblement » radioactifs. L’Agence Canadienne de Sûreté Nucléaire (Canada Nuclear Safety Comision CNSC) a donné son feu vert en janvier 2024 pour la poursuite de ce projet qui suscite pourtant une importante opposition, tout particulièrement de la part des nations autochtones avoisinantes. Pour plus d’informations à ce sujet vous pouvez consulter www.stopnuclearwaste.com/
Et les 2 400 000 mètre cubes (1 000 piscines olympiques) de déchets hautement radioactifs ?
Là-bas comme ici, on prévoie de les enterrer profondément sous le tapis…
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Auteur: IAATA