Caroline Yadan : l'autre visage de l'entrisme sioniste

Parmi les figures montantes de la majorité présidentielle française, Caroline Yadan incarne un profil singulier, à la croisée de la diplomatie affective, de la mémoire historique et d’un activisme très affirmé en faveur d’Israël. Juriste de formation, ancienne responsable du pôle antisémitisme à la Licra, et désormais députée Renaissance élue dans la 8e circonscription des Français de l’étranger, elle s’est imposée comme l’une des principales voix de ce que certains nomment un entrisme sioniste au sein des institutions républicaines françaises.

L’entrisme comme stratégie d’influence

Le terme «  entrisme  » désigne une stratégie politique consistant à investir les structures existantes – partis, syndicats, institutions – afin d’en orienter les décisions, les discours ou les priorités vers un agenda spécifique. Loin d’être clandestin ou marginal, l’entrisme peut aujourd’hui prendre des formes sophistiquées, s’appuyant sur des mandats électifs, des fonctions officielles ou des relais d’opinion.

Mais lorsque cet entrisme s’exerce au nom de la défense d’une puissance étrangère, il devrait alerter. Non pas en raison d’une quelconque paranoïa conspirationniste, mais parce qu’il entre en tension avec le principe fondamental de souveraineté démocratique. Le cas de Caroline Yadan illustre cette dérive  : son action parlementaire semble en grande partie orientée par la défense des intérêts israéliens, au point d’assimiler toute critique à une forme d’antisémitisme, diluant ainsi le sens même de ce combat.

Une continuité, sans le panache

Il faut ici rappeler que Caroline Yadan ne fait rien de plus que de prolonger la politique de son prédécesseur Meyer Habib, qui avait lui aussi une ligne résolument pro-israélienne. Mais celui-ci, au moins, avait le mérite d’être haut en couleur : ses interventions faisaient souvent rire l’Assemblée nationale, et sa manière…

La suite est à lire sur: www.legrandsoir.info
Auteur: Orestis NIKIFOROU