Ce clair-obscur qui fait surgir des monstres ! — Benedikt ARDEN

Il est d’ailleurs difficile de minimiser l’intensité du krach de mars 2020, puisque la crise de préconfinement a aussi été accompagnée d’un conflit entre pays de l’OPEP, ce qui fit chuter les bourses de manière spectaculaire. Peu importe votre opinion politique et votre avis sur la gestion de la crise sanitaire, les faits sont bien là et le monde est tombé dans une période particulièrement trouble. Une période qui impose donc un minimum de perspective et remise en question pour être correctement appréhendée.

Bien sûr, tous les dirigeants du monde (ou presque) ont fait l’exercice du mea culpa et du « monde d’après », avec plus ou moins de sincérité. C’était un passage obligé envers des électeurs qui ont souffert de la crise et qui se devaient d’être rassurés, mais il est clair qu’il n’y aura pas de véritable changement de paradigme tant que le personnel politique traditionnel restera en place. Puisque le monde d’après ne peut qu’être un monde post-capitaliste … ou post-apocalyptique !

Des changements devront donc obligatoirement arriver dans le système d’échange mondial, si nous ne voulons pas revivre de nouvelles catastrophes du genre de celle-ci, car les épidémies virales incontrôlées ne sont qu’une des nombreuses conséquences de notre système économique, sur les écosystèmes, le climat et le vivant. Et ne parlons même pas de la gestion marchande des services publics (tel que la santé), introduits par le management néolibéral et la concurrence à tout prix, qui a détruit les principales armes pour combattre les crises et qui affecte les populations les plus pauvres.

Pour toutes ces raisons, il est désormais possible d’affirmer que les bien-fondés idéologiques de la mondialisation néolibérale ont été définitivement discrédités par les faits, puisqu’ils sont directement…

Auteur : Benedikt ARDEN
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