Ce jeune strasbourgeois a créé un potager-composteur autonome

Loïc Weinhard a créé un potager-composteur autonome pour faire pousser ses légumes et son compost au même endroit. Il représente un bel exemple parmi les initiatives qui se multiplient pour trouver des solutions face à la dégradation des sols et construire une autonomie alimentaire.

Selon France 3 Régions, Loïc Weinhard a eu l’idée de son potager-composteur au plus fort de l’épidémie de COVID : 

« Je voyais tous ces gens dans les files d’attente au supermarché et je me suis demandé ce que je pouvais faire pour améliorer leur quotidien, leur apporter quelque chose qui leur ferait du bien. »

Il cherche alors des possibilités pour donner aux citadins en manque de nature une façon de jardiner sur leur balcon. Il invente un potager-composteur qui permet de faire pousser des légumes et des petits fruits dans un espace restreint.

Le potager-composteur à deux compartiments : un pour le terreau, où poussent les plantations, et un autre pour le compost, qui se crée avec les épluchures de légumes et de fruits, le marc de café, les coquilles d’œufs et un peu de sciure de bois.

© Agrotonome

L’inventeur propose également des vers rouges de fumier pour éviter les pesticides. Ils sont bien plus petits que les vers de terre, et se nourrissent non pas de terre mais de déchets naturels, qu’ils transforment en bon terreau. C’est le principe du lombricomposteur.

Les potagers-composteurs de Loïc Weinhard sont fabriqués en Douglas, un bois naturellement durable et issu des forêts vosgiennes, ou en inox, afin qu’ils ne rouillent pas. Toute la production est réalisée en Alsace.

Les deux modèle de composteur en douglas ou en inox
© Agrotonome

Loïc n’est pas le premier à se lancer dans le domaine. D’autres initiatives voient le jour pour que chacun puisse contribuer à rétablir la fertilité des sols, à revaloriser ses déchets et à réduire notre dépendance aux engrais chimiques. Au 1er janvier 2024, les collectivités territoriales devront par ailleurs proposer une solution de tri pour les déchets alimentaires, qui ne pourront plus être mis en décharge.

Des tutoriaux sont partagés en ligne pour la conception de composts Bokashi, qui fonctionnent par un processus de fermentation des déchets organiques inséminés par des micro-organismes efficaces. Le seau qui les enferme doit être étanche, pour préserver l’anaérobie du système.

© Marine Wolf – image d’un bokashi
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Auteur: Maïté Debove