Ce que la drave nous apprend sur les forêts d’hier et de demain

La drave fait partie intégrante de la culture québécoise.

Cet article fait partie de notre série Forêt boréale : mille secrets, mille dangers

La Conversation vous propose une promenade au cœur de la forêt boréale. Nos experts se penchent sur les enjeux d’aménagement et de développement durable, les perturbations naturelles, l’écologie de la faune terrestre et des écosystèmes aquatiques, l’agriculture nordique et l’importance culturelle et économique de la forêt boréale pour les peuples autochtones. Nous vous souhaitons une agréable – et instructive – balade en forêt !

L’exploitation intensive des forêts au Québec a entraîné des changements majeurs au niveau de leur structure et de leur dynamique depuis la colonisation. Aujourd’hui, peu de forêts vierges sont encore accessibles, ce qui limite l’étude des conditions des forêts préindustrielles. Ces connaissances sont pourtant essentielles pour l’aménagement durable des forêts.

Les billots de bois qui ont coulé au fond des lacs à l’époque de la drave renferment des informations inédites sur l’histoire des forêts québécoises. En tant qu’étudiante au doctorat en paléoécologie et écologie historique au Groupe de Recherche en Écologie de la MRC Abitibi (GREMA) de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), les vestiges de la drave représentent une opportunité inouïe pour moi de reconstituer l’historique de l’exploitation et la dynamique des forêts préindustrielles au Québec.

carte

Localisation de l’utilisation de la drave à travers le monde.
(Amélie Bergeron et Julie-Pascale Labrecque-Foy), Fourni par l’auteur

Une pratique qu’on retrouve dès le Xᵉ siècle

Au cours des derniers siècles, l’exploitation forestière a occupé un rôle central…

La suite est à lire sur: theconversation.com
Auteur: Julie-Pascale Labrecque-Foy, Étudiante au doctorat en paléoécologie et écologie historique, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)