Ce qui se passe chez Bridgestone, c'est exactement le scénario qui était écrit à l'avance. — Mickaël WAMEN

Ce qui se passe chez Bridgestone, c’est exactement le scénario qui était écrit d’avance.

Le gouvernement fait une proposition pour supprimer la moitié des effectifs et ajouter une enveloppe de cent millions d’euros, les syndicats, l’ensemble des syndicats acceptent de discuter de ce projet inadmissible qui aujourd’hui est balayé d’un revers de la main par la direction de Bridgestone, qui pouvait croire à autre destin de ce projet ?

Quand le pouvoir ose venir avec un tel plan, la première chose à faire est de construire le rapport de force pour y faire face et non le valider, le cautionner, et le présenter comme une bonne solution et accompagner les menteurs qui sont à l’origine d’un projet qui valide la fermeture à très court terme.

La direction a obtenu que pendant plusieurs semaines après l’annonce d’une fermeture scandaleuse qu’il ne se passe strictement rien sur le site à part des négociations avec un gouvernement qui ne s’est jamais caché d’être le banquier des multinationales, être à leur service en permanence et détruire le code du travail pour faciliter les licenciements.

Bridgestone à plusieurs dizaines de milliards de trésorerie, le simple fait de vouloir lui donner 100 millions d’euros démontre toute la débilité de ce projet ou l’argent public coule à flot et en plus en échange de centaines de licenciements et ceci devait être validé par les organisations syndicales que Bertrand qualifie de « responsables… »

Bridgestone, n’a aucun justificatif économique pour annoncer la fermeture de ce site industriel de Béthune, la seule et unique chose qu’il faut donc faire c’est réunir les salariés, les unir autour d’un projet et le seul que l’on doit organiser et celui de la lutte pour la sauvegarde de l’ensemble des emplois, donner un avenir industriel au site, toutes les procédures pour empêcher ce grand groupe multimilliardaire de se faire la malle avec l’argent de l’État et la compassion de certaines organisations syndicales qui aujourd’hui préfèrent la table de négociations plutôt que celle de mettre les salariés en lutte mais surtout pas accompagner ce…

Auteur: Mickaël WAMEN Le grand soir
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