Qu’est-ce que le GIEC ?
Créé en 1988, le GIEC est une instance neutre et autonome composée de centaines d’experts. Il est chargé de synthétiser la littérature scientifique existante sur le changement climatique pour donner aux gouvernements les éléments nécessaires pour développer leur politique environnementale.
Les impacts du changement climatique, plus forts et plus rapides que prévu
Certains événements et conditions climatiques extrêmes qui n’étaient pas censées se produire avant 2100 ont déjà été constatés. Plus encore, leur ampleur et leur fréquence ne feront qu’augmenter. Chaque année, 20 millions de personnes sont ainsi forcées de devenir réfugiées dans leur propre pays en raison de phénomènes météorologiques extrêmes. En effet, d’ici à 2050, l’élévation du niveau de la mer affectera plus d’1 milliard de personnes (soit 1 personne sur 10) qui pourraient voir leur habitat détruit.
3,3 milliards de personnes sur Terre vivent dans des pays hautement vulnérables au changement climatique. Ainsi, ce sont 10% des surfaces d’élevage et de culture actuelles qui pourraient devenir inexploitables d’ici 2050. Le réchauffement climatique provoquant une flambée des prix des produits alimentaires, la population entière devra faire face à une situation d’insécurité alimentaire, où les produits alimentaires seront moins variés et moins abondants qu’aujourd’hui. Cette insécurité alimentaire fragilisera en premier lieu les minorités, les femmes, les personnes âgées, les enfants des ménages à faibles revenus et les petits producteurs.
Les premières extinctions dues au changement climatique sont en train de se passer sous nos yeux. En effet, 24% des espèces seront menacées d’extinction si le réchauffement atteint 1,5 degré. De plus en plus, si l’on franchit le seul de 1,5 degré, les dommages infligés aux écosystèmes seront irréparables et il sera impossible pour de nombreuses communautés de s’y adapter. Notre capacité à gérer les impacts et à nous adapter aux changements dépend fortement de notre capacité à réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Sans la mise en œuvre d’une politique ambitieuse, la fréquence et l’intensité des désastres climatiques augmenteront drastiquement et vite, y compris en France.
La nécessité d’un réveil de la classe politique
Les preuves des impacts de l’inaction politique sur les écosystèmes sont déjà là. Moins les politiques de diminution des émissions de gaz à effet de serre seront rapides et…
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Auteur: Julia Orain