Ces arbres qui pourraient nous sauver des PFAS

Alors que les scandales éclatent un à un sur les PFAS et dérivés, accusés d’être des polluants éternels, des chercheurs québécois et belges ont trouvé comment le saule, mais aussi le chanvre, peuvent s’en débarrasser durablement. Explication sur cette solution végétale.

PFAS par-ci, PFAS par-là ! À chaque semaine son nouvel esclandre pour les Substances Per- et Polyfluoroalkylées, très présentes en Europe de l’Ouest, et partout dans le monde désormais. Heureusement, une piste se dessine pour en venir à bout.

Les PFAS : le poison éternel

Ce groupe de produits chimiques synthétiques, utilisé dans une grande variété de produits pour ses propriétés résistantes à l’eau, à la graisse et aux taches, se retrouve couramment dans les revêtements antiadhésifs des poêles, casseroles et autres ustensiles de cuisine, les emballages alimentaires, les textiles imperméables, les cosmétiques, ainsi que d’autres produits de type cires et vernis.

Véritable problème de santé publique, certains secteurs et marques incriminés s’amusent, pour passer entre les gouttes, à décliner les molécules afin de pouvoir changer une lettre dans l’acronyme, qui demeure malheureusement tout aussi dangereux : PFOA, C8, PFOS, PFC (surtout dans les textiles déperlants de sport), PFNA, PFHxS, PFDA (Acide perfluorodénoïque), GenX, flurocarbones, Teflon, Scotchgard, Surfactants fluorés, ou encore plus simplement « Agents de traitement fluorés »… Tous ces sobriquets au vernis chimique bien caché sont extrêmement nocifs pour le vivant pour une durée indéfinie, voire éternellement pour certains.

Les textiles déperlants de sport contiennent du PFC. Photo de Andrea Piacquadio. Pexels

En plus de leur omniprésence dans notre quotidien, les PFAS et consorts s’accumulent dans l’eau potable, l’air, les métabolismes, les océans, la terre, si bien que tout ou presque est contaminé aux PFAS, jusqu’au placenta et au lait…

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Auteur: Mr M.