Nous sommes en 2025 et la malbouffe bat son plein. 10 millions de Français sont obèses en 2024, Selon l’OMS, les deux tiers des décès qui surviennent avant l’âge de 70 ans en Europe sont dus à quatre maladies non-transmissibles : les maladies cardiovasculaires, le cancer, les maladies respiratoires chroniques et le diabète.
20% des étudiants ne mangent pas toujours à leur faim (Fage) et ⅓ des Français saute des repas pour affronter l’inflation. La biodiversité s’effondre, l’eau va devenir une denrée rare et le climat se dérègle. Nombre de paysans peinent à gagner leur vie quand d’autres sont subventionnés pour produire des céréales destinées à l’exportation.
Les pêcheurs ne trouvent plus de poissons à pêcher dans des eaux polluées aux pesticides et aux microplastiques quand d’autres râclent les fonds, détruisant les habitats des poissons et crustacés. La biodiversité marine s’effondre à une vitesse vertigineuse.
La Sécurité Sociale de l’Alimentation
Une des façons de traiter l’ensemble des constats ci-dessus passe par la mise en place de la Sécurité Sociale de l’Alimentation (SSA). Contrairement à ce qu’on lit ici et là, l’objectif de la SSA n’est pas de lutter contre la précarité alimentaire. C’est un projet systémique, c’est-à-dire qu’il vient modifier le fonctionnement de l’ensemble du système.
« Je pense que c’est un projet très important et vraiment ambitieux. Pour moi, c’est un vrai changement de société » confirme Boris Tavernier pour la Relève et la Peste.
Et c’est parce que la SSA est un sujet d’ampleur que le groupe Écologistes et Social a déposé un projet d’expérimentation et non un projet de mise en œuvre directe.
« Je pense qu’il faut d’abord prouver que ça fonctionne tant en termes de soutien à une agriculture pérenne que d’accessibilité à une alimentation choisie et de qualité pour tout le monde. »
Les premières…
Auteur: Isabelle Vauconsant