Ces entreprises françaises qui continuent à faire des profits en Russie

Un an après le début de l’offensive de Vladimir Poutine en Ukraine, et malgré les pressions exercées tant par le gouvernement ukrainien, que par les ONG et une partie de l’opinion publique, les entreprises occidentales sont pour la majorité d’entre elles toujours présentes en Russie. D’après une récente étude menée par des universitaires suisses, seules 8,5% des entreprises de l’Union européenne et des pays du G7 possédant des participations dans des filiales russes avant le début de la guerre avaient commencé à s’en retirer en novembre 2022.

Des départs non définitifs ?

Moins d’une entreprise sur dix a engagé le retrait qu’exigent les autorités ukrainiennes. Seulement 8,3 % des entreprises européenne ont cédé au moins une de leurs filiales russes.

Moins d’une entreprise sur dix a donc engagé le retrait qu’exigent les autorités ukrainiennes. Les entreprises européennes semblent les plus réticentes à désinvestir : si 18 % et 15 % des entreprises respectivement originaires des États-Unis et du Japon ont cédé au moins une de leurs filiales russes, ce taux plonge à 8,3 % pour les européennes. Les auteurs de l’étude montrent que ce sont les entreprises les moins rentables, celles qui avaient le moins à perdre, qui se retirent de Russie. Ainsi, les entreprises de l’agro-industrie et de l’extraction des ressources, plus rentables que celles développant leurs activités dans l’industrie ou les services, ont en moyenne plus souvent décidé de maintenir leurs activités en Russie.

Ces départs ne sont d’ailleurs pas toujours définitifs. L’étude signale que « certaines entreprises occidentales ont inséré des clauses de rachat (buy-back en anglais) dans les contrats de cession de leurs filiales russes ». Ainsi, il semblerait que McDonald’s, l’une des premières entreprises américaines à avoir annoncé son retrait de Russie, et souvent prise en exemple pour cela, disposerait d’un délai de 15 ans pour racheter l’ensemble de ses activités russes. Nissan bénéficierait également d’une clause de rachat de six ans pour sa filiale vendue un euro à une entreprise publique russe, tout…

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Auteur: Maxime Combes