Les corps de quatre otages israéliens ont été remis dans la nuit du mercredi au jeudi 27 février aux équipes de la Croix-Rouge internationale par le Hamas, avant d’être rendus à Israël. Parmi eux : Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans, dont la mort avait été annoncée il y a un peu plus d’un an. Avec 50 victimes possédant la nationalité française, la France reste à ce jour, après l’Etat hébreu, le deuxième pays le plus touché par l’attaque terroriste du 7 octobre 2023.
De son côté, Israël, qui a déjà libéré 596 Palestiniens, doit encore en relâcher 46. Cet échange constitue la dernière étape de la première phase de l’accord de trêve négocié en début d’année entre Tel-Aviv et le Hamas, via l’intervention du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, et qui est entré en application le 19 janvier. Mais les mises en scène humiliantes orchestrées par le Hamas lors des dernières restitutions ont failli compromettre la suite des opérations, Tel-Aviv ayant menacé, en réaction, de ne pas libérer le quota de prisonniers qui avait été négocié.
Au total, l’accord a permis le retour de 25 otages détenus dans la bande de Gaza, la restitution de 8 corps et la libération d’environ 1 700 Palestiniens. À ce stade, sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 58 sont toujours détenues dans la bande de Gaza, mais les forces israéliennes estiment qu’au moins 34 sont déjà mortes. Il reste essentiellement…
Auteur: Public Sénat