Le budget a officiellement été adopté au Parlement la semaine dernière, après un 49.3 actionné par François Bayrou, puis par une motion de censure qui n’a pas obtenu assez de votes. En effet, la majorité des socialistes et le Rassemblement National ont décidé de ne pas censurer le gouvernement. Alors, le budget est passé. Le reste du NFP dénonce vivement le choix du PS de ne pas voter la censure. Ils fustigent un budget “pire que celui de Barnier”. On va aller voir ça.
Eric Lombard, Ministre de l’Économie, a annoncé un grand “tournant dans la gestion des finances publiques” jeudi soir sur France 2. Le gouvernement vise 5,4% de déficit pour 2025, et 3% pour 2029, en lien avec leurs engagements à l’UE.
Côté recettes, est annoncée la contribution sur les plus hauts revenus, qui visera les personnes les plus riches (revenu fiscal annuel qui dépasse 250 000 € pour un célibataire et 500 000 € pour un couple), et dont le taux d’impôt sur le revenu est inférieur à 20%. Le dispositif a été limité à un an (alors que c’était 3 à l’origine).
Pour les grandes entreprises c’est pareil, on passe d’une contribution de 2 ans à 1 an : cela cible les 400 entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires d’au moins 1 Md€ et sont redevables de l’impôt sur les sociétés.
Tout cela devrait peut être rapporter 10 milliards à l’Etat.
Le taux de la taxe sur les transactions financières est porté de 0,3% à 0,4% (c’était une faveur au PS).
Une taxe sur les rachats d’actions suivis d’une annulation est créée pour les entreprises ayant un recours croissant à cette pratique et qui leur permet de distribuer une partie de leur excès de trésorerie à leurs actionnaires. Elle concernera les plus grandes entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 1 Md€, pour leurs opérations réalisées entre mars 2024 et février 2025.
Mais le demande d’ “effort” n’est pas portée uniquement sur les plus…
Auteur: Le Média