Photo des dégâts causés par les bombardements de l’armée israélienne, publiée le 12 octobre sur Twitter/X par… l’armée de l’air israélienne
Le Poing partage ce témoignage d’un Gazaoui, correspondant de la mission pour Gaza, et dont l’identité est préservée pour des raisons évidentes de sécurité. Cette mission, notamment composé d’un parlementaire de La France Insoumise, devait se rendre sur place pour exprimer une solidarité et agir contre le blocus imposé par l’Etat israélien, mais a été bloquée en Egypte la veille de l’attaque du Hamas. Pour rappel, la Nakba désigne l’exode forcé de 700 000 Palestiniens à la création de l’Etat d’Israël en 1948. Tsahal, l’armée israélienne, exige maintenant le déplacement de plus d’un million de Gazaouis…
« Rien n’est plus faux que de présenter la situation aujourd’hui comme “une guerre entre le Hamas et Israël”. C’est toute la population gazaouie qui subit un massacre, et c’est aussi toute la population gazaouie qui crie son droit à l’existence, son droit à vivre. Au moment où le narratif répété sur toutes les ondes prétend que les bombardements se “justifient” par l’“éradication du Hamas”, il faut prendre conscience que la société gazaouie est pluraliste, divisée politiquement, mais unie, par force et par volonté, dans le cri de son droit à l’existence. Pour faire taire ce cri il faudra tuer l’essentiel de cette population – et c’est ce qui se passe sous nos yeux.
Vous croyez que les bombes choisissent les membres du Hamas ? Mensonge stupide. Les gens, quelles que soient leurs opinions, sont poussés par les bombardements à se rassembler en groupes importants dans des immeubles. Ces immeubles sont alors bombardés. C’est par familles entières que ces meurtres sont commis.
Que va-t-il se passer quand plus de 2 millions de personnes vont se retrouver au sud du Wadi Gaza…
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Auteur: Le Poing