Champ-Dollon : Solidarité avec les blocages contre les conditions qui se dégradent

D’après les informations publiées dans la presse et celles que nous avons pu récolter, les mouvements de protestation des détenu·e·s qui secouent actuellement Champ-Dollon portent sur la dégradation des conditions de détention. Dégradation qui serait liée au soi-disant “manque” croissant de personnel pénitentiaire. De nombreuses activités dont l’accès à la salle de sport ont été annulées ou réduites. Les visites des proches ont été limitées, voire supprimées certains jours et les délais pour les communications téléphoniques avec les proches ont été rallongés. Les détenu·e·s se retrouvent ainsi enfermés de longues heures, 23h sur 24h, privé·e·s de toute possibilité ne serait-ce que de sortir ou de s’aérer. Les repas en commun dans les couloirs ont également été supprimés. Les détenu·e·s sont contraint·e·s de manger enfermé·e·s dans leurs cellules surpeuplées. Certain·e·s ont même rapporté des “oublis” de distribution de repas. Et on ne parle pas des humiliations des gardiens.

De nombreuses activités dont l’accès à la salle de sport ont été annulées ou réduites. Les visites des proches ont été limitées, voire supprimées certains jours et les délais pour les communications téléphoniques avec les proches ont été rallongés.

À cela s’ajoute les fortes chaleurs qui, comme chaque année, aggravent la situation. Les cellules surpeuplées deviennent de véritables étuves, rendant la vie quotidienne insupportable. L’été dernier déjà, la chaleur extrême avait provoqué de nombreux signalements et protestations, sans que des solutions durables ne soient apportées. Les détenu·e·s doivent batailler pour que les matons ouvrent la trappe de la porte de la cellule, permettant la circulation de l’air. Les ventilateurs sont très anciens et poussiéreux. L’eau fraîche et les douches ne sont pas disponibles en quantité suffisante pour se rafraîchir.

Cette situation…

La suite est à lire sur: renverse.co
Auteur: