Chantage à la Sextape à Saint-Etienne

Lundi dernier devant la mairie, le Comité Défaite de Saint-Étienne a dressé quelques tables, sorti les petits fours et monté une pyramide de coupes en plastique afin de faire correctement ses adieux à Gael Perdriau, maire Les Républicains (LR) et président de la métropole. Depuis la révélation par Mediapart, en août ; d’une sordide affaire de chantage à la sextape, les éléments incriminant le maire se sont accumulés, fragilisant toujours plus celui qui comptait profiter du premier conseil municipal depuis le début du scandale pour reprendre la main et continuer à faire taire toute opposition à sa politique.

Un pot de départ relativement classique en somme où, aux vols de confettis et de bouchons de mousseux, ont pu se succéder quelques prises de paroles. Nous vous transmettons deux d’entre elles. Un discours d’ouverture écrit par le journal local et indépendant le Couac donnant son point de vue sur la situation. Et un second provenant des membres du Comité Défaite, ayant eu tout le loisir d’observer Gael Perdriau et les siens durant les dernières années.

En ce lundi 26 septembre, tandis qu’une partie des cantonnier.e.s et autres agent.e.s municipaux de la ville sont en grève et se présentent devant la mairie, Stéphanoises et Stéphanois affluent également sur la place de l’hôtel de ville pour réclamer la démission du maire. Après celle de son directeur de cabinet aux méthodes criminelles, Pierre Gauttieri et de son ancien adjoint à l’éducation, Sami Kéfi-Jérome, les habitant.e.s semblaient prêt à faire en sorte que la série se poursuive « Et un, et deux, et Perdriau !! »

Pot de départ de Perdriau – 26 septembre – Discours d’ouverture

Mardi 20 septembre, Gauttieri – le dircab auto-désigné criminel – se fait limogé par Perdriau pour que lui-même puisse tenir. Mercredi 21 septembre, la municipalité accorde des concessions aux employé.e.s en grève. Jeudi 22 septembre, Perdriau se met en retrait de la présidence de la métropole, tout en conservant ses indemnités mensuelles. Manipulateur, voleur et menteur. Vendredi 23 septembre, Kefy-Jérôme démissionne subitement de son poste d’adjoint en charge de la jeunesse et de l’éducation. Le même jour, Mediapart publie un nouvel article accompagné d’un enregistrement de 2016 dans lequel on entend kefy-jérôme menacer Artigues pour négocier sa candidature aux législatives de 2017. Aujourd’hui, lundi 26 septembre, un soupçon de favoritisme pour l’entreprise « C Kel prod’ » fait la une de la…

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Auteur: lundimatin