Charlie Hebdo gangrené par le macronisme

Marika Bret en veut à Jean-Luc Mélenchon, pas assez laïque à ses yeux. La laïcité, pour laquelle elle mène un combat permanent, est malheureusement la laïcité à la Charlie Hebdo qui fait une fixette sur l’islam et les musulmans, en ignorant les entorses venant du camp catholique, voire en essayant d’y participer grâce aux élections.

Pour mieux contrecarrer le chef de file de La France Insoumise, Marika Bret a quitté son poste de DRH de Charlie Hebdo et a tenté de devenir députée de Macron, cet ancien élève du lycée privé La Providence à Amiens et évêque de Latran, dont le ministre de l’éducation nationale était alors Jean-Michel Blanquer, ancien élève du privé (école catholique) qui répondait ainsi à une question sur la scolarité de ses enfants : « J’en ai les trois-quarts dans le public ».

Les électeurs de Meurthe et Moselle ont éliminée la DRH au premier tour (14,13% des voix) et ceux du Loiret le ministre (18,9%). Exit Blanquer, le nouveau ministre de l’Education nationale est Pap Ndiaye dont les enfants sont scolarisés dans le privé.

Or donc, tandis que la macronie promeut et finance des écoles concurrentes de l’école « publique, laïque et obligatoire  », l’ex-DRH de Charlie Hebdo a rêvé d’oeuvrer dans le camp de ces destructeurs.

Pour comprendre ce qu’est la laïcité, régalons-nous de cette lettre impertinente par laquelle un ennemi de Marika Bret s’adressa poliment au chef des catholiques invité à discourir au Parlement européen : « J’aurais préféré que vous soyez venu faire une messe dans la sublime cathédrale de Strasbourg, ce qui est dans vos devoirs, plutôt qu’un discours à notre tribune humaine, ce qui contrarie les nôtres ».

La lettre est signée Mélenchon et elle commence par un plaisant : « Monsieur le pape ».

Théophraste R. Futur fondateur de l’hebdomadaire parodique « Charlot Hebdi ».

PS. A noter dans le communiqué de Charlie Hebdo : pas un mot d’indignation, mais au contraire un « Bon courage » qui sonne comme « Bonne chance ». Et personne de s’étonner que les ressources humaines de cet hebdo aient été discrètement et assez longtemps gérées par une macroniste.

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Auteur: Le grand soir