Chili: un nouveau cadre sur les rails pour une nouvelle Constitution …

Au Chili, trois mois après le référendum constitutionnel où la population avait rejeté la proposition de nouvelle Constitution – plutôt progressiste – les partis politiques viennent enfin de se mettre d’accord sur les suites à donner à ce processus. « Un accord pour le Chili », c’est le nom du document signé par la quasi-totalité de la classe politique chilienne, à l’exception de l’extrême droite …

Une émission de  6′ diffusée sur France Culture le mardi 13 décembre 2022

Le Parlement a annoncé la signature d’un accord pour lancer un nouveau processus constitutionnel, trois mois après le rejet du précédent texte par les Chiliens. Le choix de l’assemblée constituante, sa composition et son travail diffèrent pour éviter un rejet par les citoyens.

Le résultat du référendum le 4 septembre dernier (62 % de votants opposés au texte de Constitution qui leur était proposé) avait étonné et avait forcé le paysage politique à repartir à zéro. Le message était clair : les Chiliens sont toujours pour remplacer la grande loi organique héritée de la dictature Pinochet, mais il faut non seulement revoir la proposition de texte, mais aussi la formation de l’assemblée constituante (jugée trop à gauche) et le processus de conception de la nouvelle Constitution.

L’organisation du nouveau processus constitutionnel a donc donné lieu à plus de trois mois d’attente, de négociations intenses entre les différents partis politiques du pays pour se mettre d’accord, jusqu’à hier 12 décembre, quand les deux chambres du Parlement ont finalement signé hier soir un accord pour entamer un processus constituant renouvelé.

Le plus important, explique le président du Sénat, Álvaro Elizalde, en montrant à la presse le document, ce sont les signatures des responsables des différents partis signataires, qu’il prend soin de lister un à un, pour montrer que malgré les longues semaines de doute, il y a bien un accord, que le peuple chilien aura bien la Constitution qui lui a été promise il y a plus de deux ans maintenant. Le processus va enfin pouvoir démarrer.

En quoi est-ce différent cette fois ? La précédente avait été écrite par une Assemblée paritaire de 155 citoyens élus qui partaient de zéro. Ce ne sera pas le cas cette fois-ci. Il y aura trois entités avec trois rôles différents, détaillent La Tercera et le Diario Financiero. Il y aura un d’abord un Comité d’experts composé de 24 personnes désignées par le Parlement (12 par l’Assemblée, 12 par le…

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Auteur: Claude Morizur