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Chômage des seniors : « en trois ans, je n’ai reçu qu’un seul appel »

 

Depuis le début du mois de février, syndicats et patronat négocient sous l’égide du gouvernement pour un nouveau « pacte de vie au travail ». Comprendre : à propos du chômage des seniors. Mais, alors que les discussions commencent, les premières annonces de Bruno Le Maire ne rassurent pas les premiers concernés. Débrayage et Rapports de force leur ont donné la parole.

 

Les salariés de plus de 55 ans (dits « seniors ») devraient-ils être mieux protégés face au chômage que les autres ? Sous Macron, la réponse n’est plus évidente. Alors que 16 % des personnes âgées de 55 à 69 ans ne sont ni en emploi, ni à la retraite en 2021, on ne compte plus les coups bas qui tentent de les remettre au travail à tout prix, quitte à les précariser.

Premier coup dur : en février 2023, la réforme de l’assurance chômage a réduit à 27 mois la durée d’indemnisation pour les personnes de plus de 55 ans, contre 36 auparavant.

Deuxième attaque : en décalant l’âge légal de départ à la retraite, la dernière réforme des retraites implique de repousser la borne d’âge qui permet de bénéficier d’une durée de droits allongée. La mise en œuvre de cette mesure n’est pas effective, elle a été renvoyée à la fin juin 2024, en attendant que les organisations syndicales et le patronat trouvent un accord sur le « pacte de la vie au travail », c’est-à-dire sur les conditions d’emplois des seniors.

Troisième offensive : la suppression de l’Allocation spécifique de solidarité (ASS), annoncée au détour du discours de politique général de Gabriel Attal. Une véritable une punition pour les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans (voir notre article) puisqu’ils représentent 58% des 322 000 bénéficiaires de l’ASS. Destinés à passer au RSA, ils perdront un certain nombre d’avantages, notamment celui de cotiser pour leurs pensions de retraite alors qu’ils sont bénéficiaires de l’ASS.

 

Suppression de…

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Auteur: La rédaction