Cible des agriculteurs, la police de l'environnement contrôle moins de 1 % des fermes

Face à la situation de détresse de nombreux agriculteurs, la police de l’environnement est l’ennemi désigné de la FNSEA et de la Coordination rurale. Les locaux de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont été saccagés dans la Creuse ce 19 novembre par des agriculteurs de la Coordination rurale. La veille, la FDSEA de l’Oise (section départementale du syndicat majoritaire) a muré les locaux de l’organisme public avec des parpaings pour dénoncer les contrôles menés par les inspecteurs de l’environnement. Ces images et actions rappellent celles qui ont marqué la crise agricole au début de l’année 2024.

Trente-six actions ciblées contre l’OFB ont été recensées au premier semestre et huit opérations anti-OFB ont encore eu lieu en octobre dernier, indique Le Parisien. L’une de ces actions aurait pu coûter la vie à un agent. Le directeur départemental de l’OFB du Tarn-et-Garonne a découvert que l’une des roues de sa voiture avait été déboulonnée à l’issue d’une réunion organisée à la chambre d’agriculture le 8 octobre à Montauban. Au 12 novembre, l’OFB dit avoir déposé une cinquantaine de plaintes pour des dégradations et menaces à l’échelle nationale.

Moins de 1 % de fermes contrôlées

D’où vient cette hostilité ? Parmi les 4600 inspectrices et inspecteurs de l’environnement répartis sur le territoire national, 1700 appartiennent à l’OFB. Les agents de cet organisme public sont notamment chargés de faire respecter le Code de l’environnement, à travers des contrôles administratifs – sous la houlette du préfet – et des enquêtes judiciaires – sous la supervision du procureur. Sur le terrain ce sont eux qui, par exemple, font respecter les…

La suite est à lire sur: basta.media
Auteur: Sophie Chapelle