Cinéphilie : la piraterie n'est jamais finie

Salut lundimatin,
Je ne sais pas si vous connaissiez le groupe Facebook La Loupe qui vient de disparaître sous la pression de salauds d’éditeurs de DVD dont le patron de Carlotta Films, Vincent Paul-Boncour. Ce groupe était une merveille, un groupe d’échanges de films introuvables allant de chefs d’œuvres de l’histoire du cinéma jusqu’à des navets tv de seconde zone, en passant par le cinéma expérimental, le documentaire, etc… Bref, une merveille. Un groupe où se rassemblaient amateurs, chercheurs, réalisateurs. Un groupe de pur partage magnifique.

Voici la tribune que ce fumier de Paul-Boncour a cru bon publier sur
son site : https://carlottafilms.com/wp-content/uploads/2021/07/TRIBUNE-DE-VINCENT-PAUL-BONCOUR-2-JUILLET-2021.pdf

Et voici la lettre ouverte que je me suis permis de lui écrire aujourd’hui si vous souhaitez publier.

Lettre ouverte à Vincent Paul-Boncour, deuxième flic de France

Monsieur,

Notre activité n’est illégale qu’aux yeux de capitalistes de votre espèce. Puisque La Loupe était une expérience collective, d’échange, d’entre-aide, de partage (notions qui n’ont visiblement rencontrées qu’obstacles jusqu’à vos neurones), j’ai glâné ici et là des commentaires d’ancien.nes membres suite à votre grotesque tribune :

« La Loupe a constitué pendant plus d’une année une véritable communauté cinéphile, éprise de curiosités, de films expérimentaux introuvables, de cinéma clandestin, d’objets oubliés. Ce fut un véritable laboratoire critique. La plupart des films échangés ne connaîtront jamais de réelle édition — trop rares, sans marché véritable. C’est une erreur politique de s’en prendre à la Loupe, car ses membres, par leurs travaux, leurs échanges, font vivre le cinéma. C’est un gâchis véritable ».

« Aucun film édité (et toujours disponible) ou existant en VOD n’était partagé. Quant aux ayants droit, ils et elles ne devraient avoir que le droit de faire vivre l’oeuvre, en aucun cas de la faire fructifier à leur seul profit, alors qu’ils ne sont pour rien dans la création ».

« La Loupe était un groupe de partage de films introuvables, de toutes époques, sur tous médias, de tous genres, de tous pays et de tous réalisateurs allant d’essais obscurs à des documentaires télé, en
passant par des sorties de festival et tout un tas d’objets oubliés, bref, une mine d’archives unique en son genre, administrée par des passionnés, alimentée par des passionnés, dans le respect des éditeurs et des distributeurs -…

La suite est à lire sur: lundi.am
Auteur: lundimatin