Les procédures-bâillons sont des poursuites utilisées par des multinationales dans le but de réduire, voire de stopper, la mobilisation de la société civile en général et du mouvement climat en particulier. Face aux attaques de l’industrie du pétrole et du gaz, qui redoute l’impact de nos actions sur ses activités polluantes et décide qu’il est temps de nous faire taire, Greenpeace refuse de se laisser faire.
Voici en cinq étapes-clés, la manière dont nous nous préparons à faire front.
Étape 1 : Prendre conscience de l’enjeu
Le monde connaît un réchauffement sans précédent. Selon le GIEC, l’industrie des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) est responsable de 86 % des émissions de CO₂ de la dernière décennie. Les entreprises pétrolières et gazières internationales telles que Chevron, ExxonMobil, Shell, TotalEnergies, ENI et Equinor sont ainsi responsables d’inondations, de tempêtes, de sécheresses et d’incendies de forêts à travers le monde. Les citoyens et citoyennes ordinaires, qui n’ont pourtant que très peu de responsabilité dans cette crise, en paient le prix fort : celui de leurs maisons, de leurs moyens de subsistance et parfois même de leurs vies.
Ces entreprises mega-polluantes sont conscientes des effets du changement climatique depuis des décennies. Elles font pourtant tout pour retarder, voire empêcher la transition vers des énergies vertes, vers plus sobriété et d’efficacité énergétique, en renforçant notre dépendance aux énergies fossiles.
Étape 2 : Traiter le problème à la racine
Les responsables politiques savent que faire des promesses ne coûte rien. Si en signant l’Accord de Paris en 2015 lors de la COP21, plus de cent pays se sont engagés à réduire leurs émissions jusqu’à atteindre la neutralité carbone, le passage à l’action est une tout autre histoire. Pour respecter leurs promesses, il faudrait nécessairement mettre…
Auteur: Greenpeace France