- L’influence humaine sur le climat est un fait établi et indiscutableCe n’est pas un scoop. Le dernier rapport du GIEC confirme ce que pointaient déjà les précédents rapports : il ne fait plus aucun doute que ce sont les activités humaines qui sont à l’origine d’un réchauffement global de l’atmosphère, des océans et des terres. De nouvelles études approfondies et des nouvelles données sont venues étayer nos connaissances sur les liens entre émissions de CO2 liées aux activités humaines, dérèglements climatiques, phénomènes météorologiques extrêmes et impacts, notamment à l’échelle régionale. Grâce à de nouveaux outils et à des méthodes plus précises, les scientifiques ont pu établir des liens directs entre des événements extrêmes précis, comme la vague de chaleur en Sibérie en 2020, et le dérèglement climatique.
- Le changement climatique est sans précédent et plus rapide que ce qu’on craignaitDepuis le rapport d’évaluation de 2014, la planète a connu un réchauffement sans précédent : les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées depuis au moins 1850. Les changements climatiques constatés ces dernières années sont tout simplement inédits dans l’histoire de l’humanité. La hausse du niveau de la mer s’est considérablement accélérée (trois fois plus rapide par rapport à la période 1901-1971), de même que la fonte des calottes glaciaires (celle du Groënland a fondu six fois plus vite entre 2010 et 2019 que durant la décennie précédente).
- Des points de basculement aux conséquences imprévisibles risquent d’être atteintsDes changements profonds et à long terme sont déjà à l’œuvre de façon irréversible, souligne le rapport du GIEC : fonte des glaces, hausse des températures et du niveau de la mer, acidification des océans… Mais l’ampleur et la rapidité de ces changements dépend directement des émissions de CO2 que nous continuons à rejeter. Avec une hausse continue de ces émissions et des températures, des conséquences jusque-là jugées peu probables ne peuvent être exclues. Plus la planète se réchauffe, plus des points de basculement (tels que la disparition de la forêt amazonienne ou de la calotte glaciaire antarctique) risquent de se produire, leur accumulation pouvant avoir des conséquences aussi irréversibles qu’imprévisibles.
- Il est encore possible de maintenir la hausse des températures sous 1,5°C, mais…Dans son rapport spécial sur les…
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Auteur: Greenpeace France