« Si nous savons ce que nous devons faire, pourquoi n’agissons-nous pas ? » C’est en ces termes que l’Université des Nations Unies (UNU) interpelle le grand public, avec son rapport « Interconnection des risques catastrophiques 2025 : tourner une nouvelle page », publié le 9 avril 2025.
« Depuis plusieurs décennies, nous connaissons les crises massives du changement climatique, de la perte en diversité ou des déchets. Nous connaissons les problèmes, et beaucoup de bonnes solutions, aussi. Mais le rythme des progrès demeure lent et ne semble pas à la hauteur ».
L’Institut pour l’environnement et la sécurité humaine de l’UNU (UNU-EHS) a identifié cinq grands domaines de « changements urgents et nécessaires ». A chaque fois, des solutions déjà à l’œuvre sont mises en avant, qu’il est possible de répliquer.
1 – Kamikatsu, modèle japonais de recyclage des déchets
Le système actuel n’est pas durable et génère 2 milliards de tonnes de déchets ménagers par an. Un tel volume, s’il était placé dans une seule ligne de conteneur maritimes mis bout à bout, ferait 25 fois le tour de l’équateur ! D’où la nécessité de « repenser les déchets », premier grand domaine de changement identifié par le rapport.
Kamikatsu Zero Waste Center, lancé en 2003 au Japon, représente un modèle de traitement circulaire exemplaire des déchets, parce qu’il remet en question les manières de produire et de consommer. Compostage, recyclage, échange de vêtements et tri des déchets en 45 catégories : le taux de recyclage (80 %) de la localité de Kamikatsu est 4 fois supérieur à la moyenne du Japon.
2 – Restauration de la rivière Kissimmee, en Floride
L’humanité doit cesser de vouloir contrôler la nature, mais plutôt « s’aligner » sur elle. C’est la seconde grande recommandation du rapport. Exemple : la rivière Kissimmee, aux Etats-Unis, a été canalisée dans les années 1960. Ce…
Auteur: benelux