Mardi 4 mai, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture la loi « climat et résilience ». Mais sans convaincre ni les membres de la Convention citoyenne pour le climat, dont peu des 149 propositions ont été reprises « sans filtre » dans le texte de loi, ni les associations et ONG écologistes.
Ce dimanche, 160 marches pour le climat étaient organisées par plusieurs centaines d’organisations sur l’ensemble du territoire. À Paris, le collectif Plus jamais ça qui regroupe depuis plus d’un an associations écologiques et syndicats lançait une marche qui a comptabilisé 56 000 manifestants, selon les organisateurs. Mais moins que lors de la précédente marche le 28 mars, plus tôt dans le processus parlementaire, qui avait rassemblé plus de 100 000 personnes dans la capitale. De même à Lyon, près de 7000 personnes, selon les organisateurs (4500 selon la police), contre environ 10 000 fin mars, ont réclamé une loi plus ambitieuse.
Plusieurs milliers de manifestants ont également défilé dans les grandes villes et des centaines dans les villes de taille plus réduite. En tout : autour de 115 000 manifestants sur l’ensemble du territoire, selon une membre lyonnaise du collectif Plus jamais ça. Dès lundi, le texte arrive au Sénat, après un épisode de cafouillage gouvernemental ce matin. Dans le JDD, le député LREM Pieyre-Alexandre Anglade affirme que « les conditions du référendum ne sont pas réunies » et accuse la droite d’en être responsable. Avant un recadrage élyséen sur le non-abandon de la promesse de référendum d’Emmanuel Macron.
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Auteur: Stéphane Ortega