Climat : ne baissons pas les bras !

  • Les gouvernements peuvent encore agir pour garantir un monde vivable pour les générations futures, mais il faut faire vite.
  • Il est nécessaire de mettre rapidement en marche des transitions profondes dans tous les secteurs de nos sociétés.
  • Nos choix et nos actions au cours des 10 prochaines années auront des conséquences cruciales sur l’avenir proche et lointain de la planète.

Envie de creuser un peu plus le sujet?  Alors cet article est fait pour vous.

Le changement climatique, causé par les activités humaines, s’intensifie rapidement

Forest Fires in Portugal.

Feux de forêts au Portugal.
© Pedro Armestre / Greenpeace

Aucune région du globe n’est épargnée. Les impacts du changement climatique, et les pertes et dommages liés aux événements climatiques extrêmes se sont généralisés et aggravés depuis la dernière évaluation des scientifiques.

Et c’est pire que ce qu’on pensait

Le GIEC estime que des niveaux d’impacts et de risques “élevés” voire “très élevés” pourront être atteints avec une augmentation des températures plus basse qu’initialement prévu.

À l’heure actuelle, la planète enregistre déjà un réchauffement moyen de +1,1 °C (par rapport à l’ère pré-industrielle). Si rien n’est fait, nous nous dirigeons vers une hausse de 3,2 °C.

Quels risques pour quel réchauffement ?

Chaque dixième de degré compte. Avec 1,2 °C d’augmentation de la température moyenne du globe, certains écosystèmes uniques seront fortement menacés. Avec +1,5 °C, jusqu’à 14 % des espèces terrestres évaluées pourraient être exposées à un risque très élevé d’extinction. Avec +1,9° C, la moitié de la population humaine serait exposée à des conditions climatiques mortelles d’ici à 2100, en raison de l’effet conjugué de la chaleur et de l’humidité extrêmes. Entre 2 °C et 3 °C d’augmentation, les calottes glaciaires du Groenland et l’Antarctique-ouest auront presque totalement fondu, et ce de façon irréversible.

Les populations les moins responsables du changement climatique sont les plus touchées

Près de la moitié de la population mondiale (entre 3,3 et 3,6 milliards de personnes) vit dans un environnement très exposé aux aléas climatiques. Entre 2010 et 2020, la mortalité humaine due aux inondations, sécheresses et tempêtes était 15 fois plus élevée dans les régions très vulnérables, par rapport aux régions où les risques climatiques sont plus faibles.

Dans le même temps, les 10 % des ménages les plus aisés à l’échelle mondiale contribuent…

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Auteur: Greenpeace France