Climat, nucléaire, justice sociale… le programme de l'union de la gauche et des écologistes dévoilé

Politique

« Il s’agit de la continuité de l’événement historique que représente cette nouvelle alliance. » Ce sont avec ces mots que Jean-Luc Mélenchon a ouvert, le 19 mai à Paris, la présentation du programme de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes). Ce dernier se compose de 8 chapitres et de 650 mesures, dont 33 feront l’objet d’un arbitrage parlementaire en cas de majorité aux législatives. En cause, certaines divergences politiques. « Il n’y a pas de gauche irréconciliable. Les objectifs sont communs, même s’il peut y avoir des nuances dans les méthodes », a expliqué Anne Joubert, engagée du côté de Génération⸱s dans le cadre de cette alliance entre la gauche et les écologistes.

Composée du groupe de La France insoumise (LFI), des écologistes, du Parti socialiste (PS) et du Parti communiste français (PCF), la Nupes souhaite en premier lieu reconquérir les droits des travailleurs, avec la défense d’un Smic à 1 500 euros, une retraite à 60 ans ou encore l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

L’écologie au centre

Arrivant dès le chapitre 2, l’écologie fait partie des points les plus importants du programme. La Nupes veut ainsi inscrire dans la Constitution la règle verte, « qui impose de ne pas prendre plus à la nature que ce qu’elle peut reconstituer », lit-on dans le programme. Parmi les autres propositions : engager des mesures et un Conseil pour une planification écologique ; lutter contre la surproduction de déchets ; développer les transports publics écologiques ; consacrer une « règle bleue » appliquant le principe de la règle verte à l’eau ; créer 300 000 emplois agricoles et développer les circuits courts ; lutter contre les pollutions et activités dangereuses pour la santé et l’environnement ; garantir le droit à l’eau dans les départements d’outre-mer ; créer un ministère de la Production alimentaire. La Nupes promet par ailleurs la protection des mers, des océans, de la biodiversité et de la forêt.

« C’est une affaire d’ambition et d’espoir, en premier lieu pour le climat, a affirmé Julien Bayou, secrétaire national d’EELV. Nous avons fixé l’objectif extrêmement ambitieux d’une baisse de 65 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. » Un objectif bien au-delà de celui de la Commission européenne (-55 %) et de la France (-40 %). « On a pris énormément de retard par rapport à l’Accord de Paris », a-t-il déploré.

Parmi les points non…

La suite est à lire sur: reporterre.net
Auteur: Reporterre