Climat : pour un partage équitable de l’effort

Soutien pour une fiscalité verte juste

À l’assemblée nationale

Dans le cadre du PLF 2024, les premiers amendements ont déjà été adoptés cette semaine en commission des finances. La taxation des super dividendes versés par les grandes entreprises en fait partie et constitue un pas dans la bonne direction. L’idée de cette taxe serait d’aller récupérer une partie des bénéfices gargantuesques (qui se comptent en milliards) versés sous forme de dividendes par les multinationales, en pleine crise du pouvoir d’achat et de la guerre en Ukraine… On pense notamment à TotalEnergies, qui a amassé ces dernières années des bénéfices records. Cet amendement déjà proposé l’année dernière avait été évacué brutalement à la suite de l’utilisation, par la majorité, du 49-3.

Au sein de la population

Selon un sondage publié par Greenpeace et réalisé par BVA, pour 54% des Français et des Françaises, le coût des impacts du réchauffement climatique en France devrait en priorité être pris en charge par les ultra riches.

Ce financement pourrait prendre différente forme, via une taxe sur leurs placements financiers dans des secteurs polluants notamment, ce que propose l’ISF climatique. Dérivé de l’ISF (impôt sur la fortune) supprimé par Emmanuelle Macron en 2017, cette taxe propose de renforcer l’effort contributif des ménages les plus aisés non seulement en fonction de leur volume d’actifs financiers mais aussi, en fonction de l’empreinte carbone de ces mêmes actifs. Déjà largement plébiscité par les mouvements écologistes et défendu par Greenpeace depuis plusieurs années, l’ISF climatique fédère désormais plus largement. En juin 2023, une tribune à l’initiative de plusieurs élu·es écologistes défendait cette idée, signée notamment par Eva Sas, députée de Paris ou encore Marine Tondelier, secrétaire nationale EELV et conseillère régionale des Hauts de France. En…

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Auteur: Greenpeace France