Cluster à l’Université de Montpellier : le SCUM dénonce le “deux poids deux mesures” de la direction

Le SCUM (Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier) s’est ce jour indigné dans un communiqué des conséquences des mesures prises par les directions des universités montpelliéraines, qui font aujourd’hui face à une situation plus qu’alarmante face à la Covid19. En effet, plus d’une cinquantaine d’étudiant·es en deuxième année de médecine ont été testés positifs, soit un quart de la promotion.

A l’Institut d’Administration des Entreprises, composante de l’Université de Montpellier, il s’agirait de l’intégralité d’une promotion de L3, placée en quarantaine suite au dépistage d’un cas. Le SCUM s’alarme des nombreuses réunions de pré-rentrées où les nouveaux étudiant·es de l’université Paul Valéry se sont entassé·es “comme des sardines dans des amphithéâtres surchauffés et bondés.” Plusieurs étudiant·es présentant des symptômes sont en attente des résultats de leurs tests.

Comment, en l’absence de réelles mesures sanitaires prises par les universités, s’étonner ensuite de la multiplication des prises de risques individuelles par des étudiants ne comprenant pas le “deux poids-deux mesures”, ici à l’œuvre.

Le SCUM dénonce en effet des mesures contradictoires prises par les institutions universitaires : d’un côté des sorties interdites et les masques obligatoires en amphi, de l’autre l’entassement des étudiant·es et l’obligation d’assister à tout prix à tous les cours en présentiel, “non seulement insensée, mais potentiellement criminelle” pour le syndicat, qui assure recevoir de nombreux témoignages d’étudiant·es indiquant l’impossibilité de conserver une distanciation sociale dans des…

Auteur : Jude
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