CO2 des riches ou CO2 des pauvres, un enjeu géopolitique. Partie II — Georges RODI

Traduction de l’article de Zheng Guichu, publié le 10 Août, 2021 sur le site du Global Times sous le titre : Pour une reconnaissance des émissions inutiles de CO2 dans les pays développés.

Alors que des conditions météorologiques extrêmes frappent de nombreuses régions du monde – certains tentent de blâmer la Chine.

Des pluies torrentielles dans la province du Henan en Chine centrale, des typhons en mer de Chine orientale, des inondations meurtrières en Europe, des vagues de chaleur en Amérique du Nord et de graves tempêtes de sable en Mongolie… En 2021, de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes se sont produits dans le monde.
À sa manière, mère Nature nous averti que l’homme doit apprendre à coexister avec elle, respecter et suivre ses lois.

En septembre 2020, la Chine a pris l’initiative de s’engager à réduire ses émissions de CO2 au-delà de 2030 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060, ce qu’elle appelle l’objectif 30-60. Après l’annonce de la Chine, de nombreux autres pays ont renouvelé leurs objectifs de réduction des émissions afin de mieux s’attaquer au problème climatique. Cependant, ceux qui ont des intentions malveillantes affirment que l’objectif 30-60 n’est pas assez ambitieux, et dans une tentative de nier les efforts de réduction de la Chine, écrivent que « la Chine est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre », comme si cela était sensationnel.

Le mode de vie extravagant des pays occidentaux est la principale cause des émissions de carbone à grande échelle.

Il est peut-être temps de calculer leurs émissions inutiles de carbone, générées par une vie faite de gaspillages luxueux et qui se distinguent des besoins fondamentaux de l’humanité.

Selon une étude de China International Capital Corp., les ménages des pays riches et développés représentaient entre 60 et 80% de leurs émissions totales de carbone.
En 2017, ce chiffre est de 40% en Chine, soit la moitié de celui des États-Unis.

En 2019, la production industrielle chinoise représente plus de 70% de la consommation totale d’électricité, contre moins de 30% aux États-Unis.

La consommation d’électricité par habitant des ménages américains est donc six fois plus élevée que celle des ménages chinois.

Selon un article publié en 2020 par le Journal of Cleaner Production, l’empreinte carbone par habitant des États-Unis est de 18,1 tonnes, soit environ 5 tonnes de plus que la moyenne mondiale.

Ces chiffres illustrent le mode de vie à forte intensité de carbone…

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Auteur: Georges RODI Le grand soir