Malgré les déclarations de Gabriel Attal lors de son discours de politique générale, assorties de quelques nouvelles mesures, la mobilisation des agriculteurs ne faiblit pas.
Les agriculteurs se rapprochent mercredi 31 janvier de Paris et du marché de gros de Rungis. Signe de l’avancée des agriculteurs vers la capitale, des blindés de la gendarmerie ont été déployés mardi soir sur l’A6 à quelques kilomètres de Rungis, à hauteur de Chilly-Mazarin (Essonne), où sont positionnés des tracteurs de la FDSEA de Seine-et-Marne. Sur certains barrages, la situation s’est quelque peu tendue en Île-de-France.
Il y a en « plus de 100 points de blocage » et 1 000 manifestants, a chiffré Gérald Darmanin, sur France 2. « Ils ne s’en prennent pas aux forces de l’ordre, ils n’entrent pas dans Rungis, ils n’entrent pas dans les aéroports parisiens, pas dans Paris. Mais si jamais ils devaient le faire, évidemment je le répète, nous ne laisserions pas faire », a assuré le ministre de l’intérieur, .
Les agriculteurs continuent également leur progression vers Lyon, avec pour objectif de faire le blocus de la deuxième ville de France. Des tracteurs ont ainsi bloqué en fin de journée l’A89, qui relie Lyon à Clermont-Ferrand.
► Plus de 200 tracteurs en route vers Rungis
Le convoi d’agriculteurs parti du Sud-Ouest à l’appel de la Coordination rurale pour « investir » le marché de gros de Rungis (Val-de-Marne) a fait étape mardi soir dans un champ du Loir-et-Cher pour passer la nuit.
Les manifestants, mobilisés à l’appel de la Coordination rurale du Lot-et-Garonne, n’étaient qu’une trentaine à leur départ d’Agen lundi matin. Rejoints dans leur périple par des agriculteurs des zones traversées, ils étaient mardi soir de 400 à 500, selon Serge Bousquet-Cassagne, le président de la chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne qui les a rejoints dans le Loir-et-Cher.
Après avoir été bloqué à…
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Auteur: La Croix (avec AFP)
